Alors que les linguistes en herbe s'échinent à comprendre les subtilités grammaticales du français oral à propos de la phrase Ah, la tarte, j’ai adoré !, eskaloo nous livre l'explication historique qui suit :

Vous n’y êtes pas. Pour comprendre, il faut revenir quelques centaines d’années en arrière.

Nous sommes en 586, en Syrie. L’oncle de Mahomet, Abu Talib, décide de monter une petite entreprise de croissants au beurre, selon une recette délicieuse, dorure au jaune d’oeuf avec un pinceau. Délicieux. L’entreprise prend de l’essor, et Abu Talib demande à Mahomet de continuer la fabrication des croissants pendant qu’il va démarcher de nouveaux clients en Jordanie.

Quelques heures passent, et Kader passe rendre visite à son copain. Il trouve Mahomet assis sur une chaise, buvant un thé à la menthe les orteils en éventail.

“Ben, que fais-tu ? Ton oncle ne t’a pas demandé de l’aider à faire les croissants ?

- Pfou ! répondit Mahomet en reposant son verre et en pointant l’index vers le ciel, Allah va le faire, il vient de me le dire”

Laissant son ami dans ses délires extra-lucides, Kader s’en va.

Revenant en fin de journée, il voit Mahomet en train de tremper le pinceau dans le jaune d’oeuf et de badigeonner la surface des croissants avec un empressement rare.

“Mais que fais-tu mon ami ?

- Allah tarde, j’aide à dorer, répondit le futur prophète”

Et c’est ainsi, avec quelques différences phonétiques dues à l’évolution de la langue que cette phrase est arrivée jusqu’à nous.

(Et à propos de culture, vous ne trouvez pas que les néologismes en *itude ont la cote, ces temps-ci ?)