J’en avais entendu parler depuis longtemps, l’annonce sur Linuxfr m’a convaincu d’essayer d’apprendre la disposition clavier Dvorak-bépo.
Il s’agit d’une disposition clavier ergonomique de type Dvorak, conçue pour remédier aux énormes défauts des dispositions de type QWERTY ou AZERTY (voir à ce propos l’excellente BD The Dvorak Zine sur l’histoire des claviers) et adaptée à la langue française. Ses atouts sont nombreux (hop, je triche : copié-collé de la dépèche Linuxfr) :
Ergonomie :
- La frappe se fait principalement au centre du clavier, c’est à dire sur les touches QSDFJKLM ;
- La frappe est alternée (main gauche puis main droite) et la charge entre les mains est mieux réparties ;
- La distance de frappe est très réduite, les touches les plus utilisées sont celles qui sont près du centre du clavier ;
- Les digrammes (deux touches à la suite) à un doigt et à une main sont limités.
Au niveau du français le bépo est prévu pour taper tous les caractères de notre belle langue :
- Les guillemets français «» ainsi que les guillemets de second niveaux “” ;
- Les ligatures œ et æ (cœur, sœur et cætera) ;
- Les majuscules accentuées ÉÈÙÀ ainsi que ŒÆÇ sont accessible via la touche « Maj » ;
- Les tirets cadratins et demi cadratins — et – pour vos dialogues, incises… ;
- Les points de suspensions typographiques … en un caractère (et non …) ;
- L’espace insécable est en Maj + espace et la ponctuation double (?!;:) est aussi en Maj pour faciliter la frappe.
L’installation se fait sans problème, il existe même une version portable, pour X.org comme pour Windows.
J’ai commencé l’appretissage il y a une semaine, avec le logiciel Klavaro, à raison de quatre leçons (30 à 40 minutes) par jour. Je connais déjà tout le clavier, ce qui me permet d’écrire ce billet, même si c’est trèèèèèèèèèès lent Mais ça fait plaisir d’écrire complètement en aveugle, et avec ses dix doigts ! Et l’on ressent vraiment l’organisation logique du bépo.
Dès que j’écrirai plus vite, ça sera mon agencement par défaut. En attendant, je continue les exercices