Nouveau billet de ma très irrégulière série sur la mise à jour de ce site, voici quelques lignes consacrées aux microformats.
Que sont les microformats ? Le web sémantique, bien sûr !
La publication d'informations sur le web a toujours eu un but : que ces informations soient lues. Jusque là, je ne vous apprend rien. Mais lues par qui ? Autant pour vous que pour une grande partie des créateurs de contenu du web, la réponse est, là encore, évidente : aux internautes, cette masse humaine qui vient s'écorcher les yeux devant des pages telles que l'actuelle. Soit. Admettons. Et visitons justement des pages web.
Nous sommes actuellement sur ce carnet web. Le sujet nous intéresse ? Nous souhaitons en discuter avec l'auteur. Sur la gauche de la page se trouve un lien me contacter
. Nous cliquons dessus, et arrivons sur une page qui résume les coordonnées de l'auteur, et donne différentes explications sur la façon de le contacter. Consciencieusement, nous remplissons une fiche de notre carnet d'adresse, nous copions-collons le nom, le prénom, l'adresse mail, l'adresse jabber, l'adresse du site web, du carnet web, du flux de syndication. Nous enregistrons, et nous revenons sur la page précédente.
Toujours intéressé, nous souhaitons avoir plus de renseignements sur le sujet. Le carnet web propose certes un système de tags, mais il ne lie que d'autres billets du même carnet. Comment avoir d'autres avis sur la question ? On peut copier-coller un mot-clef, et faire une recherche dans un moteur de recherche. Ou dans un site particulier (del.icio.us, flickr, etc).
Tout cela est très intéressant. En tant que lecteurs, nous avons parcouru des pages web dans lesquelles certaines informations nous en semblées avoir un intérêt particulier. Les coordonnées sur la page de contact. Les mots-clefs d'un billet. Sur ces informations, nous avons effectué des actions qui sont courantes. Tout de suite, nous pensons : l'ordinateur n'est-il pas une création de l'homme destinée à réduire sa servitude vis-à-vis des tâches ingrates et répétitives ?
ou plus prosaïquement : cela ne pourrait-il pas être automatique ?
.
Pour que l'on puisse en un clic ajouter les coordonnées de quelqu'un dans notre carnet d'adresse, à partir des informations de son site web, ou que l'on puisse aller voir du contenu relatif à un mot-clef, il faut que notre ordinateur soit capable de comprendre le sens que portent ces informations. Il faut qu'il puisse reconnaître des coordonnées comme telles, ou qu'il sache que certains mots sont des mots-clefs qui définissent le sujet de la page actuelle.
Voici le rôle des microformats. Leur but est d'ajouter du sens au contenu. Ce n'est pas la seuls manière de proposer du contenu sémantique, mais les microformats ont ceci d'intéressant qu'ils sont basé sur un balisage particulier en XHTML. Ainsi, le contenu lisible par les humains est le même que celui lisible par les ordinateurs.
Lors de notre d'une prochaine entrevue, nous verrons quelles sont les informations qui peuvent être sémantisées à l'aide des microformats, et comment le faire (avec, toujours comme exemple, ce carnet web – il faut bien qu'il y ait un rapport avec cette mise à jour).