Critique établie le 3 août 2007 par Thesa.
Le Monde de l'exil est un roman de science-fiction de David Brin. Il s'agit du quatrième tome de la série Marée stellaire (après Jusqu'au cœur du soleil, Marée stellaire et Élévation), et le premier de la sous-série Rédemption.
Jijo est une planète classifié par la Bibliothèque Galactique comme étant en friche. Il y est précisé qu'elle fut habitée par la civilisation des Buyurs, et que ceux-ci l'ont laissée en jachère il y a bien longtemps pour permettre à son écosystème de se régénérer. Ce statut interdit à quiconque de coloniser cette planète avant des millénaires.
Mais au cours des derniers millénaires, cette interdiction a été violée à six reprises. Six fois, un vaisseau s'est posé sur Jijo. Six groupes d'exilés s'y sont installés, pour échapper à diverses contraintes de leurs sociétés. Six civilisations différentes, des piles d'anneaux traekis et des centaures urs, jusqu'aux derniers, des humains.
Longtemps ils se combattirent, avant de finir par organiser une société paisible, centrée sur la préoccupation centrale de tous les exilés depuis leur arrivée : leur culpabilité d'avoir violé l'un des interdit galactique les plus fondamentaux. C'est pourquoi ils ont renoncés à leurs technologies, restreignent l'usage du métal, et tentent de laisser le moins de traces possibles sur la planète, ce qu'ils nomment
la voie de la Rédemption, avec l'espoir que le jour où une inspection galactique les découvrira, le jour du jugement, leur culpabilité en sera amoindrie.Mais quand un vaisseau apparaît dans le ciel de Jijo, nul ne sait comment se comporter. La guilde des exploseurs, dont le seul but est la destruction totale de la civilisation de Jijo lors de l'arrivée d'un tel vaisseau n'est convaincue que de peu d'attendre un peu avant d'anéantir le travail millénaire des Six. Au rassemblement, les Sages s'approchent du vaisseau.
Et quelle n'est pas leur stupeur lorsque les occupants du vaisseaux s'avèrent être des humains ! Des humains qui, selon tout évidence, n'ont pas vraiment à cœur les interdits galactiques, et sont bien plus intéressés par la diversité génétique qui règne sur Jijo...
Voici un nouvel opus de la saga de David Brin. Ici, on est à l'écart des intrigues galactiques, et ce premier tome n'est qu'une longue introduction à Rédemption. Le rythme est un peu lent au début, les personnages très nombreux, mais on se prend dans l'histoire, et on finit par se jeter sur le second tome une fois le premier fini. Beaucoup de questions restent en suspens, et bien que l'histoire se passe bien après les tomes précédents, on ne sait toujours rien de ce qui s'est déroulé depuis dans l'univers Galactique... et l'on attend les autres livres avec d'autant plus d'intérêt !