Un petit questionnaire, repiqué de chez Tsuki_c (le questionnaire a été créé par Allie et est venu via Arsenik). Pour l'instant, ce sont surtout des lectrices qui y ont répondu, mais il n'y a pas de raison, voici le portrait d'un lecteur :

Je lis de tout, ou presque.

Bien sûr ! Des romans, pleins de romans, des nouvelles, des essais, des livres scientifiques, des livres techniques (notament d'informatique)... Mais les fictions sont très largement majoritaires, et dans ce domaine, pas de limites, que ce soit de la science-fiction, de la fantasy, du fantastique, ou des romans classiques et modernes (je ne doit pas en oublier ;-) ). Et dans ces genres, la SF et la fantasy ont plus d'importance en terme de volume de lecture, tout simplement parce que ce sont deux genres propices aux séries, et que j'adore les séries : les romans sont sufisament long pour que l'on s'attache aux personnages, mais se lisent bien trop vite, et doit les quitter bien trop tôt.

Je lis n'importe où, ou presque.

Dans mon lit, sur la terrasse, dans le train, dans le bus, et même dans l'amphithéâtre du cours de chimie (mais chut ! faut pas l'dire). Par contre je ne suis pas capable de lire comme certaines toulousaines (je dis toulousaines parce qu'il ne me semble pas avoir vu des toulousains faire de même, mais il doit y en avoir) : elles lisent dans le métro, arrivées à leur station elles se lèvent, zigzaguent entre les autres passagers et sortent de la rame sans lever ne serai-ce qu'un oeil de leur livre. Elles prennent ensuite l'escalator, passent dans les tourniquets de sortie, et vont s'asseoir à l'arrêt de bus, sans avoir quitté d'une ligne leur livre. Le plutôt campagnard que je suis, qui doit cogiter une station à l'avance que c'est à la station suivante que je descend, admire.

Les gens qui lisent me sont tout de suite sympathiques.

Tout à fait... Sauf quand la couverture arbore en gros plan la tête de Nicolas Sarkozy... là, j'ai plus de mal.

J'adore parler littérature mais je trouve rarement des gens réceptifs.

Oui et non... Je peux passer du temps à conseiller des bouquins à quelqu'un en fonction de ses goûts, mais je crois qu'après la meilleur façon pour cette personne de découvrir le livre est de le lire... Et parler de livre que j'ai lu à quelqu'un qui les a lu n'a à mon avis pas grand intérêt.

Je peux passer des heures à soupeser, sentir, regarder, feuilleter, les livres.

Non. Je trouve un livre susceptible de m'intéresser (titre accrocheur, auteur connu, livre au hasard...), je lit la quatrième de couverture et quelques lignes au milieu, et je le prend. Il va me plaire. (En bibliothèque, bien sûr. Je n'ai pas un portefeuille qui me permette de faire ça, et je n'achète que des livres repérés (conseil, internet) à l'avance.)

Je ne sors pas de la maison sans un livre.

À de rares exceptions près, c'est tout à fait ça. On a toujours des moments pour lire dans une journée (surtout dans les transports en commun).

J'ai toujours un livre en cours, parfois plusieurs.

Un livre en cours, c'est obligatoire. Je ne m'imagine pas vivre sans avoir mon livre. Les rares creux (en attente d'un livre commandé, ou d'un passage à la bibliothèque) sont de véritables tourments. Pour le plusieurs, ça dépend des moments, mais ça m'arrive fréquemment.

J'ai toujours mes livres d'enfant, ils ont une petite bibliothèque à eux seuls.

J'ai toujours mes livres d'enfant, évidement (le contraire est possible ? On peut vraiment se débarrasser d'un livre ?), mais ils n'ont qu'un carton à eux seuls, sous le lit pendant un moment, sous le bureau de l'ordinateur depuis la dernière fois que j'ai rangé ma chambre...

Je lis avec un signet aimanté que je change selon les saisons.

J'ai une pile de marques pages en papier ou en carton (et un ou deux plastifiés). Quand je commence un livre, je prend le marque page du dessus de la pile. Quand j'en termine un, je met le marque page en dessous. Ainsi, ça tourne.

Quand le livre est bon, je peux lire dans à peu près n'importe quel environnement.

Oh oui ! Mais mon coin préféré est au près de la cheminée de ma grand-mère, à Noël. Ça n'arrive donc pas très souvent, aussi je me contente des autres lieux. De toute façon, dès qu'on commence à lire, on n'est plus au même endroit.

Si j'entre chez vous, mine de rien je chercherai la bibliothèque et j'aurai envie d'aller feuilleter tout ce qui s'y trouve.

Tout à fait. Les livres sont la première chose qui attirent mon regard quand j'entre dans une pièce.

Je peux passer des heures à la bibliothèque à farfouiller entre les rayons, idem pour la librairie.

Dans les librairies, non (comme je le disais avant, mes achats sont tous prémédités). Dans les bibliothèques, là oui ! Car malheureusement, elles ont toutes un nombre limite de livre à emprunter. Alors au moment de faire le choix entre la foultitude de livres désirés... je regarde s'il y en a pas un autre qui m'intéresserait plus que deux passionnant sélectionnés entre lesquels je ne peux choisir. Sans succès, évidement.

Je préfère posséder les livres que je lis, mais budget oblige, je fréquente assidûment la bibliothèque.

Exactement ('parai que pour lire il faut bouffer).

J'achète par la suite ceux qui m'ont plu et je les relis quelques années plus tard.

Ça m'arrive, notamment pour compléter des séries dont j'ai emprunter certains tomes et achetés d'autres. Quant à relire des livres, ça m'arrive mais de moins en moins souvent question de temps (et quand je dois choisir, je préfère lire un livre inconnu que relire un livre connu).

J'ai un faible pour les livres qui parlent de la nature et... des livres!

J'ai un faible pour les livres.

Je peux faire des kilomètres pour me procurer un livre dont j'ai vraiment envie.

Pour l'instant je n'ai ni eu besoin de faire des kilomètres (ni de me faire expédier des livres du Canada ;-) ), mais il y a quelques livres en rupture de stocks et quasiment introuvable en occasion sur internet que je me mettrai bien à dénicher où qu'ils soient dans la galaxie... dès que j'en aurais le temps.

J'aimerais que tout le monde lise. Je trouve toujours triste que ce ne soit pas le cas.

Ceux qui ne lisent pas ignorent totalement ce qu'ils loupent... Mais je n'arrive pas à comprendre comment on peut avoir lu dans sa jeunesse, et avoir arrêté, faute de temps. Comment peut-on oublier à quel point la lecture est nécessaire ?

J'essaie de faire aimer les livres aux autres.

Oui, mais sans imposer. Par exemple, à la sortie du cinéma, pour un film apprécié : au fait, il existe un livre dans le même style, c'est très bien, si tu veux je te le passe... Mais sans s'imposer non plus, on ne peut pas forcer quelqu'un à lire un livre, et heureusement !

Les bibliothèques devraient être ouvertes 24h sur 24 (tout comme les librairies). On ne sait jamais quand le manque peut frapper.

En tout cas, la bibliothèque de Toulouse devrait être ouverte le Jeudi toute la journée (et pas qu'après 14 heure, je me suis déjà fait avoir deux fois !)

J'achète beaucoup de livres d'occasion.

Seulement quand les neufs ne sont plus édités.

J'écris toujours mon nom ainsi que la date d'achat à l'intérieur de mes livres.

Seulement le nom, dans les livres que je prête (des fois que ça rendrai la mémoire à un emprunteur tombé tellement amoureux du livre qu'il aurait oublié qu'il m'appartient). Pas contre, je tiens la liste informatisée de tous les livres que j'ai lu, et la date d'achat fait partie des informations enregistrées.

J'en ai quelques uns de dédicacés par leurs auteurs, mais en général, les écrivains m'intimident, m'impressionnent.

Il me semble que le seul bouquin dédicacé que j'ai soit celui de Pauline Franchini. Les jeunes auteurs, il faut les soutenir ! Sinon... je lis le livre, pas l'auteur, et encore moins leur signature.

Un livre prêté qui ne m'est pas rendu me tourmente des jours durant.

C'est plutôt moi qui tourmente des jours durant l'emprunteur ! (Je tiens la liste !)

Je corne les pages de mes livres pour lire et relire certains passages.

Vous êtes assis dans le train. La personne en face de vous était plongée dans un roman. Elle n'a pas levé les yeux sur vous, et si elle a déplacé son manteau, c'est parce que vous avez dû lui dire deux fois excusez-moi. Elle ne vous a même pas grommelé une politesse. Mais vous l'excusez : elle est captivée dans son livre, en plein dans l'histoire. Vous comprenez, et vous auriez fait de même à sa place.

Elle ne lève même pas les yeux à l'arrêt St Trucmuche quand une personne rentre dans le wagon et fait les gros yeux en constatant qu'elle va devoir utiliser un strapontin. Elle jette un regard assassin au contrôleur qui l'oblige à récupérer son billet au fin fond de son sac, autant de temps de lecture en moins.

Quelqu'un comme moi, vous dites-vous. Quelqu'un qui sait rentrer dans son livre au point de ne plus être dans un train bondé, quelqu'un qui sait profiter de ces portes vers ailleurs que sont les ouvrages de papier. Quelqu'un qui connaît la valeur d'un livre. Quelqu'un de bien !

Nous arrivons en gare de Toulouse Matabiau, terminus de ce train. Tous les voyageurs descendent de voiture. Veuillez...

Elle corne sa page et range son livre.

J'ai horreur des livres surligné avec un stabilo.

J'ai horreur du stabilo qui surligne les livres (le livre peut être très bien au demeurant).

Il m'arrive de noter au crayon de plomb dans les marges d'un essai.

Et puis quoi encore...

J'ai du mal à me départir de mes livres.

Y'a de ces question, j'vous jure !

J'ai consacré une pièce entière à la maison pour les livres.

Ouais ! Même que cette pièce est tellement bien que j'y dort, que j'y range mes vêtement, que j'y ai mon bureau, mon ordinateur... Bon d'accord, c'est ma chambre. Mais quand j'aurais une vraie maison à moi, il y aura une bibliothèque, c'est sûr ! (L'espoir fait vivre...)

J'achète plus de livres que je ne peux en lire dans une année.

Plutôt je lis plus de livres que je ne peux en acheter dans une année...

J'aime relire certains livres que j'ai beaucoup aimé.

J'adore relire des livres que j'ai aimé, mais à choisir je préfère lire un livre que je n'ai pas encore lu... et comme il y en a encore quelques'uns, je relis de moins en moins souvent.

J'aime avoir pleins de livres non lus et la possibilité de les retrouver.

Toujours en avoir trois d'avance, de peur d'être à court (la hantise du lecteur).

Les livres c'est réconfortant.

Quelque soit le livre, c'est réconfortant de pouvoir changer d'univers, quelque soit l'univers dans lequel on arrive. Ça permet de relativiser, et quelque part de se réconforter.

Lire, ce n'est que du bonheur !

Quoi d'autre n'est que du bonheur ?

Et vous, chers lecteurs, quels lecteurs êtes-vous ?