Vendredi
est un roman de science-fiction de Robert A. Heinlein.
Vendredi est un AV, plus précisément un EA. En clair, Vendredi est une femme avec un cerveau artificiel, informatique, et qui a été amélioré
: meilleurs réflexes, vue et ouïe plus performante. Les gènes de son corps ont été soigneusement sélectionnés pour être les meilleurs qu'ils soit. Et en plus, Vendredi est jolie.
Bien évidement, tout habitué de la science-fiction, et a fortiori de Robert A. Heinlein, a déjà deviné que Vendredi travaille pour le compte d'un mystérieux Patron d'une organisation secrète qui effectue des missions - dangereuses et / ou illégales - pour le compte de commanditaires. Une sorte de service secret privé.
Mais Vendredi n'est pas qu'un robot utilisé pour ses capacités hors du commun. Vendredi a une vie en dehors de son travail, et c'est une part de celle-ci qu'elle même nous raconte dans ce journal. Sur le fond d'un univers futuriste-je-t'en-met-plein-la-vue (où l'on prend même le temps de démonter la Première loi de la Robotique d'Asimov), au milieu de conflits provoqués par des extrémistes religieux manipulés par les gros cartels financiers internationaux, et où l'évolution technologique n'a en rien fait disparaître les comportements humains tel le racisme, Vendredi doit faire face à la nécessité de cacher sa véritable identité, le fait que ma mère était un tube à essais et mon père un scalpel
. Même si on ne peut normalement pas la différencier d'un être humain, elle doit faire face au rejet de ceux qu'elle aime et qui l'aimait... jusqu'à qu'elle leur révèle sa vraie nature.
Discrimination, amitié, violence, amour, Vendredi est bien trop humaine pour y être insensible.