La Trilogie de Mars, c'est à dire les livres Mars la Rouge
, Mars la Verte
et Mars la Bleue
complétés par le recueil de nouvelle Les Martiens
(que je n'ai pas lu) est un récit de Science-fiction de Kim Stanley Robinson.
Il s'agit de l'histoire de la colonisation et de l'écogénèse (ou terraformation) de la planète Mars, de 2027 à 2212, décrite dans tous ses détails, scientifiques, politiques, sociologiques, tout en restant un roman, avec ses personnages attachant, qui tentent de contrôller ce monde pour en faire celui où ils veulent vivre.
Une passionnante trilogie, une référence de Science-fiction en terme d'écogénèse, un livre qui permet de vivre sur Mars le temps de trois livres...
Commentaires
Trilogie très intéressante en effet, mais un peu laborieuse. J'ai eu du mal à la finir, et pourtant le sujet me passionne. Des pages entières de géologie, bof.
Au final, le plus intéressant n'est pas tant le projet de colonisation/terraformation, qui est traité de manière un peu, hum, optimiste; que l'aspect politique, la aussi très optimiste mais ouvrant des pistes de réflexion pour le dépassement du capitalisme.
J'ai aussi bien aimé le traitement de la pysché des personnages clefs, en nuances.
Personellement cela ne ma pas gêné (même s'il est vrai que j'ai du lire un peu rapidement pas mal de passages de descriptions), mais j'ai déjà entendu cette remarque. Le dernier tome est peut-être un peu trop... étiré.
Pour la rapidité de la terraformation, c'est vrai qu'elle est impressionnante, mais je n'ai pas les conaissances scientifiques pour juger cela. Mais il est vrai que l'attrait de ce livre réside dans le fait que ce n'est pas qu'un récit technique d'une ingénieurie de terraformation, mais aussi une histoire du futur du capitalisme, et de l'instauration d'une politique utopiste sur un monde nouveau.
Par contre, au niveau des personnages, bien qu'ils soient tous attachants dans leurs états d'âmes pour le moins travaillés, le coup du traitement de longévité qui permet de gagner des centaines d'années de vie m'a fait l'effet d'un artifice scénaristique pour ne pas avoir à changer complètement les personnages principaux. L'auteur se rattrape cependant à la fin en posant une réflexion dessus, mais tout de même...