Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui.

Couverture du livre
La conjuration des imbéciles

C'est par cette citation de Jonathan Swift que John Kennedy Toole commence son roman La conjuration des imbéciles.

La conjuration des imbéciles est l'histoire d'Ignatius J. Reilly, un Nouvel-Orléanais obèse vivant chez sa mère. Tout commence par une tentative d'arrestation de celui-ci dans un grand magasin alors qu'il attendait sa mère. Le policier sera repoussé par la foule, et se contentera d'arrêter un vieil homme, mais cet épisode traumatisant pour le héros provoquera un accident entre l'automobile conduite par sa mère et un bâtiment. Le-dit bâtiment nécessitant dommages et intérêts pour réparation, Ignatius, qui à trente ans n'étais jamais sorti de sa chambre, devra aller trouver du travail.

Entre sa mère, qui se formera un cercle d'amis autour du policier, pour sortir au bouligne et lui-même, Ignatius, qui tente d'imposer au monde du travail sa vision particulière de la vie, monte une opposition de plus en plus forte.

Ignatius personnage absurde et attachant, méchant parfois, Jones, noir américain employé dans un bar de strip-teaseuse, Mme Reilly qui en a marre de son fils, l'agent de police Manusco, Miss Trixie, la vielle secrétaire des Pantalons Levy, et Myrna Minkoff, l'ancienne petite amie, autant de personnage de cette histoire délirante que j'invite tout le monde à découvrir !

Vous pouvez d'ailleurs écouter le début du roman sur Incipit Blog.