Comme je l'avais annoncé avant-hier, j'ai téléchargé la dernier version d'Ubuntu.
Qu'est-ce que Ubuntu ?
En résumé, Ubuntu est une distribution Linux. C'est à dire un ensemble de logiciels articulés autour de Linux, un noyau de système d'exploitation. En fait, en installant Ubuntu, on obtient un système prêt à l'usage, avec de quoi naviguer sur internet, utiliser des applications de bureautique, graphismes et multimédia. Et surtout, Ubuntu est un logiciel libre, ce qui veut dire qu'elle est téléchargeable gratuitement, entre autres libertés. Pour en savoir plus, consulter les articles de Wikipedia sur les distributions Linux et en particulier sur Ubuntu.
Critique personelle
Comme je le disais en introduction, j'ai téléchargé la dernière version de Ubuntu. Ceux qui suivent ce blog savent que j'utilisais depuis fin juillet Ubuntu 5.04 The Hoary Hedgehog, la version précédente, non sans soucis divers, notament lors de l'installation. Ayant décidé de faire un peu le ménage sur mon disque dur, j'ai décidé de refaire une installation complète, je suis donc la position de l'utilisateur qui découvre Ubuntu, voir Linux, et c'est dans cette optique que je fait la première partie de cette critique d'Ubuntu. Après tout, le but de cette distribution est d'être accessible à tous.
Première phase de l'installation
Une fois le cd-rom gravé (cd-rom Ubuntu 5.10 i386) sans problèmes, j'ai booté dessus. Le programme d'installation s'est rapidement lancé. Il s'agit toujours du même que celui de la Hoary, c'est à dire un programme d'installation en mode texte, sans souris. Cela peut être tout d'abord destabilisant pour l'utilisateur en provenance de Windows, et je persiste à croire que rien que la souris rassurerait.
Cependant, le programme d'installation est d'une simplicité enfantine, il suffit de sélectionner sa langue, son pays, son clavier, tout se fait clairement. Le programme de partitionnement a été amélioré, même si je regrette l'absence d'une représentation graphique claire des disques, un peu à la façon mandriva. Contrairement à la version précédente, les systèmes de fichiers sont détectés automatiquement, et des points de montage sont proposé. Bref, tout se fait tout seul.
Ensuite le programme continue la détection du matériel, configure automatiquement le réseau et la connexion internet (mon modem ADSL est en réseau ethernet, Ubuntu a fait la configuration DHCP comme une grande). Puis la copie et l'installation de certains paquets commence. Le seul reproche à faire à ce moment, c'est la longueur du processus, comparé à mandriva, par exemple. Mais la simplicité de l'installation, et le fait qu'elle fonctionne sans problème chez moi (contrairement à la version 5.04) compensent largement tout cela.
A la fin, le gestionnaire de démarrage GRUB détecte automatiquement les autres systèmes d'exploitation installés, et se configure tout seul (la dernière fois, il avait planté, et j'avais du installer LILO).
Bref, l'utilisateur aura juste répondu à des questions de base, comme sa langue, son pays, ou son fuseau horaire. L'installation est on ne peut plus simple.
Deuxième phase de l'installation
Une fois le cd-rom retiré et le pc redémarré, on découvre un démarrage en mode graphique, avec le logo Ubuntu, et les commandes de démarrage qui défilent dans un cadre. Malgré le logo style 256 couleurs
, ça fait plus sérieux que le texte pas toujours bien aligné de la Hoary.
Puis les paquets copiés sur le disque pendant la première étape s'installent, avec un barre de progression qui fait patienter. Ici, rien à faire, juste à regarder.
Utilisation
Ensuite, arrivée sur GDM, le gestionnaire de connexion, qui demande avec un joli thème assorti aux couleurs Ubuntu le login et le mot de passe de l'utilisateur. GNOME démarre rapidement. Ayant conservé ma configuration précédente, je n'ai pas pu profiter des options par défaut. Cependant, voici la liste des différences notables par rapport à la Ubuntu précédente :
- OpenOffice.org 2 : la suite bureautique libre dans sa nouvelle version est un grand plus, car OpenOffice.org 1.x désorientait beaucoup d'utilisateurs de Microsoft Office.
- Un nouveau logiciel graphique pour installer des logiciels. Au lieu d'afficher la liste des paquets, il affiche la liste par logiciels, ce qui permet une installation encore plus simple qu'avec Synaptic (si si, c'est possible !). Cependant, je préfère ce dernier, notament quand il faut récupérer l'ancienne version de la bibliothèque nécessaire pour le Firefox 1.5 bêta, ou des trucs du genre. Mais l'utilisateur Ubuntien qui vient pour la simplicité restera avec ce nouveau logiciel, si tant est qu'il l'utilisera, car l'offre logicielle de base répond déjà à beaucoup de besoins.
- Probablement une nouvelle version de GNOME (étant donné que j'utilise surtout KDE, je n'ai pas vu beaucoup de différences)
Puis j'ai installé le paquet KUbuntu-Desktop, afin de pouvoir profiter de KDE et des logiciels auxquels j'étais habitué (amaroK, Kopete, etc...). Là encore, aucune problème. La version de KDE est légèrement plus récente (3.4.3 au lieu de 3.4.2), et on peut noter quelques changements mineures, en attendant KDE 3.5. Au passage, j'ai noté la précence de version bien plus récentes de certains programmes par rapport à Hoary, par exemple pour Tellico.
Donc jusque là, aucune problème, tout est rose. Mais comme c'était trop beau, il a bien fallut qu'il y ait quelque chose qui ne marche pas...
Quand j'étais passé à Linux, j'avais dus abandonner Visual Basic 6 pour programmer, et j'avais trouvé comme remplaçant Gambas BASIC, remplaçant avantageux, par ailleurs. Sous Ubuntu Horay, Gambas n'étant pas présent dans les dépots par défauts de synaptic, j'avais utilisé le dépôt pour Debian de Gambas, qui marchait très bien. Et maintenant que je suis sous Breezy, j'ai découvert qu'une version de Gambas est désormais disponible dans les dépots : gambas 1.0.3. Mais voilà, cette version est bien trop ancienne pour moi. J'utilisais la version 1.9.20 sous Hoary, et je ne peux rapatrier mes projets vers la version 1.0.x. Donc obligation de réinstaller ces paquets debian.
Et c'est là qu'est le problème : l'un des paquets de Gambas dépend d'un paquet de Qt absent des dépots Ubuntu. Il semblerait en fait que la paquet, en passant à la version supérieure, ait changé de nom. Et donc pas moyen d'installer gambas.
En fouinant sur l'ami google, je suis tombé sur une option de dpkg permettant d'installer des paquets même sans les dépendences. J'ai testé, et tout marche bien. C'est la preuve que le paquet de Qt a juste changé de nom, puisque les bibliothèques sont bien présentes. Et alors, puisque tout marche, où est le problème ?
Le problème, c'est que le gestionnaire de paquet apt-get, et par voie de conséquence Synaptic et autres logiciels du genre, ne veulent plus installer de logiciels sans désinstaller au préalable les paquets cassés
. Donc, à moins de désinstaller Gambas et de le réinstaller après, je ne peux plus installer de programmes.
Alors je fait appel aux geek en tout genre, vous les virtuose de l'apt-get et autres dpkg, y a-t-il un moyen de faire ignorer à apt-get ces paquets cassés ?
EDIT : j'ai trouvé la réponse, et elle est ici.
Commentaires
Et bien ça c'est du billet
Pour ce qui est de ton problème je ne peux malheureusement pas te venir en aide... j'aimerais bien connaître le 'truc' moi aussi
> Et bien ça c'est du billet
Breezy en vaut la peine
>Pour ce qui est de ton problème je ne peux malheureusement pas te venir en aide... j'aimerais bien connaître le 'truc' moi aussi
Je viens d'avoir une idée : c'est juste un problème de dépendance, et que les fichiers sont bel et bien installés (les programmes marchent), je pourais peut-être faire un paquet vide qui n'a pas de dépendance, et qui porte le nom de celui manquant. Encore faudrait-il que apt ne se base que sur le nom (et pas sur des md5 ou autre, je ne sais pas comment fonctionne apt en interne).
Je vais donc chercher comment fait-on des paquets, et si ça marche, j'éditerais mon billet.
Finallement, la solution du paquet portant le même nom ne fonctionne pas, il entre en conflit avec le nouveau. J'ai donc carrément corrigé les dépendances dans les paquets de gambas, ce qui m'a permit en même temps de voir comment fonctionnent les paquets debian. Tout est expliqué dans ce billet.